Le renforcement d’Europol, promesse tenue!

15 févr. 2022

Qu’est-ce qu’Europol ?

Europol, dont le siège est situé à La Haye, a pour objectif de réunir les pays membres de l’Union européenne afin de lutter contre la criminalité internationale. Comme les attentats perpétués sur le sol français ces dernières années l’ont tragiquement rappelé, la trajectoire des terroristes peut passer par plusieurs pays, les achats d’armes peuvent se faire à l’étranger et les réseaux djiadhistes ne s’arrêtent pas aux frontières de la France. Rassembler les informations et mutualiser les moyens pour stopper la délinquance est donc une nécessité pour prévenir des drames ou pour éviter des trafics transnationaux.   

Vers un FBI européen

Le 1er février dernier, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen ont trouvé un accord pour renforcer la coopération d’Europol. Margaritis Schinas, Vice-président de la Commission européenne a déclaré : « Europol constitue un véritable exemple lorsqu'il s'agit de démontrer que l'action de l'UE contribue à nous protéger tous. L'accord conclu aujourd'hui donnera à Europol les garanties et outils adéquats pour aider les forces de police à analyser les mégadonnées afin d'enquêter en matière de criminalité et à mettre au point des méthodes novatrices pour lutter contre la cybercriminalité. Nous mettons actuellement en œuvre l'union de la sécurité et nous continuerons à le faire ». Une victoire pour protéger l’Europe, portée par le groupe Renew Europe afin de répondre aux nouvelles menaces criminelles, de plus en plus transnationales et numériques. L'accord trouvé permet à Europol de renforcer ses moyens mais également ses compétences.   

Les principales avancées découlant de l’accord    

- Une coopération européenne plus opérationnelle en matière de contre-terrorisme, 

- Europol pourra dorénavant proposer aux États membres d'entrer dans le Système d'information Schengen (SIS) des signalements reçus de la part de pays hors Union Européenne

Un renforcement des capacités d’Europol dans le traitement de grandes quantités de données, le Comité européen de la protection des données avait demandé à Europol d'effacer de ses bases toute la data qui ne concernait pas les suspects, les témoins ou les victimes sous six mois. La présidence du Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen sont parvenus à un « accord provisoire ». Selon Europol un délai de six mois n’était pas suffisant aussi bien au niveau technique que judiciaire afin d’effectuer un tri. Le Conseil de l’Union européenne a obtenu gain de cause avec la possibilité étendue de disposer des données trois ans. 

- Une possibilité pour Europol d’initier des enquêtes criminelles

 - Un renforcement de la protection des données analysées afin de respecter les droits fondamentaux,

Comme l’a rappelé l’eurodéputée Renaissance Fabienne Keller qui a permis à cette avancée de voir le jour « l’accord trouvé pour une réforme d’Europol permettra à l’agence de disposer de nouvelles compétences et des outils décisifs pour soutenir les polices des Etats membres et renforcer la sécurité des citoyens européens ». L’accord obtenu montre combien l’action des eurodéputés du Groupe Renew Europe est décisive pour faire avancer le Parlement européen au bénéfice de la sécurité de l’ensemble des concitoyens. D’autres combats sur la sécurité sont actuellement menés par nos eurodéputés comme la réforme de l’espace Schengen ainsi que l’amélioration de la sécurité en Europe en général.

La transformation d’Europol en une police criminelle était une promesse des eurodéputés Renaissance. Promesse tenue !